Affaire Cahuzac, incidents de Trappes, conflit d’intérêts au Parlement européen et larmes de crocodile de Cécile Duflot : encore une fois, les réseaux sociaux se sont fait la caisse de résonance de l’actualité des derniers jours. Quelles femmes politiques se sont retrouvées sous le feu des projecteurs de Twitter à cette occasion ? La réponse avec le top 10 des femmes politiques qui font l’actu sur les réseaux sociaux avec le baromètre Synthesio-Terrafemina.
Christiane Taubira interpelée sur l’affaire Cahuzac et les incidents de Trappes
Très citée sur Twitter, la ministre de la Justice est une figure récurrente du baromètre des femmes politiques qui font le buzz sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, elle s’est notamment retrouvée sous le feu des projecteurs suite à l’affaire Cahuzac. « Inacceptable », « scandale » : quand Mme Taubira déclare que le fait de savoir si Jérôme Cahuzac avait un compte en Suisse « n’était pas pour (elle) une préoccupation », les critiques fusent. On note ainsi un pic de mentions le 16 juillet, date de l’audition de la Garde des Sceaux par la Commission d’enquête sur les éventuels dysfonctionnements de l’État dans l’affaire Cahuzac. Quelques jours plus tard, Christiane Taubira se retrouve une fois encore au cœur des commentaires des Twittos, cette fois dans le cadre de l’incident de Trappes. Si de nombreux internautes critiquent le silence de la ministre de la Justice face aux débordements du 19 juillet, beaucoup prennent son parti et la défendent sur Twitter : « Dites l’UMP, si #Trappes c’est la faute à Taubira, Clichy-sous-Bois, Villiers-le-Bel, Grenoble, Vitry-le-François, c’était la faute à qui ? », interroge un twittos. Pendant ce temps-là, la ministre, stoïque, poste un petit tweet sur son profil : « #Audition. Inaction, la fin des instructions pénales ? Dur de changer d’époque ! Allez, un effort pour consentir à la Justice indépendante ! » — Christiane Taubira (@ChTaubira) July 16, 2013. Madame Taubira annonce la couleur : il en faut beaucoup plus pour la déstabiliser.
Marine Le Pen : son conflit d’intérêts au Parlement européen fait jaser
L’affaire a été ébruitée par Mediapart le 17 juillet dernier : Marine Le Pen, députée européenne, salarie depuis 2011 comme assistant à Strasbourg le numéro deux de son parti, à qui elle verse 5 006,95 euros brut mensuels pour un temps partiel de 17,5 heures par semaine. Le hic ? Louis Aliot est aussi son compagnon dans la vie. Il n’en fallait pas plus aux Twittos pour s’emparer de l’affaire et crier au scandale. « Marine Le Pen dénonce les conflits d’intérêts des politiques, mais embauche son compagnon au Parlement européen », peut-on ainsi lire sur le réseau. « FN = Front Népotiste », « magouille », « et c’est elle qui parle de Ripouxblique », s’insurgent les internautes.
« Marine Le Pen dénonce les conflits d’intérêts des politiques, mais embauche son compagnon au Parlement européen > http://t.co/21CJXoHiAr »— Ellen Salvi (@ellensalvi) July 18, 2013
Mais comme à son habitude la présidente du Front National ne frémit pas, et a fait savoir qu’elle portait plainte contre Mediapart pour diffamation. « Les accusations de Mediapart sont évidemment calomnieuses mais pas très étonnantes lorsque l’on sait que, contre le Front National, tout est bon », a-t-elle commenté dans un communiqué.
Les larmes de Cécile Duflot font la Une
Elle s’impose depuis plusieurs semaines dans ce baromètre : Cécile Duflot fait décidément des vagues sur les réseaux sociaux. Suite à l’affaire Batho, dans laquelle les internautes ne se sont pas fait prier pour dénoncer le manque de solidarité de la ministre du Logement face à sa collègue limogée, Cécile Duflot a fait une fois encore les choux gras des Twittos. En cause ? L’attitude de son compagnon, Xavier Cantat, qui a provoqué un very bad buzz sur Twitter en se targuant de snober les cérémonies du 14 juillet auxquelles il était pourtant invité. Tollé sur la Toile, la ministre doit finalement de désolidariser des propos de son compagnon, et quelques jours plus tard affronter les critiques de l’UMP dans l’hémicycle. C’en est trop pour Madame Duflot qui craque et peine à retenir ses pleurs… Mais ne s’attire pas pour autant la tendresse des twittos, qui évoquent des « larmes de crocodile ».
« Aux larmes citoyens ! » entamera un internaute, aussitôt retweeté plus de quarante fois. La très expressive Cécile Duflot est décidément en train de s’imposer comme l’une des cibles favorites de Twitter… Affaire à suivre à la rentrée, au retour du baromètre Synthesio-Terrafemina.